Juvisy

Premier établissement à s’implanter dans un département hors de Paris, il a ouvert en décembre 1995.

Cette implantation survient dans un contexte où l’ampleur des grèves de cette époque a ainsi accéléré l’accord des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) de la nécessité de nous installer au cœur de l’Essonne. Le choix de la localisation s’est porté sur Juvisy-sur-Orge, nœud ferroviaire propice à faciliter la mobilité des jeunes accueillis.

Le service est composé d’une directrice, d’un chef de service, une assistante, d’un agent technique et d’un technicien de l’intervention sociale et familiale (TISF) qui assurent la permanence de l’accueil au bureau et les échanges partenariaux.

Au-delà de l’accompagnement lié à chaque accueil de jeune, une dizaine de cliniciens psychosociaux, avec lesquels nous passons convention, forment depuis bientôt vingt ans une équipe mobilisée autour du projet.

Le souci partagé par tous est de rester à l’écoute des problèmes qui traversent la société et se révèlent dans les difficultés que rencontrent les jeunes que nous accueillons.

Ce travail en commun est le socle sur lequel nous pouvons nous appuyer pour trouver, voir inventer, des solutions adaptées à chaque situation. Le dispositif offre assez de souplesse pour permettre de faire des choix inhabituels, sans pour autant lâcher sur certaines exigences. Il s’agit d’accueillir le jeune tel qu’il est et là où il en est, et de traverser avec lui les épreuves qui le mèneront vers un chemin plus serein.

Le partenariat spécifique avec les services de l’ASE de l’Essonne est en mouvement depuis l’ouverture du service. Par ailleurs, la diversité des situations nous amène, au cas par cas, à développer un réseau adapté et dynamique. Nos interlocuteurs sont variés et appartiennent aux structures au sein desquelles évoluent les jeunes : les missions locales, les écoles, l’hôtel, les FJT, les résidences étudiantes, la Protection judiciaire de la Jeunesse (PJJ), le Dispositif Intersectoriel d’appui pour l’accès aux soins Psychiatriques des personnes en situation d’exclusion ou de précarité sociale (DIAPSY 91) et bien d’autres encore.

Acteurs de notre dispositif, nous sommes ouverts à y opérer des ajustements pour répondre à des besoins spécifiques. Qu’il s’agisse de la parentalité ou de l’accueil par dérogation de très jeunes mineurs, nous nous appuyons sur nos formations et un travail d’analyse continue.

En ce sens, le 1er septembre 2019, Thélèmythe a ouvert le service PEPS en lien avec la cellule Sésame créée par le département de l’Essonne pour tenter de résoudre les difficultés de placement des jeunes pris dans des situations complexes :

• Prises en charge spécifiques mobilisant des moyens humains et techniques importants
• Evaluations, enquête clinique d’un à trois mois
• Psychodrame individuel ou psychothérapie pour 6 mois renouvelables
• Supervisions institutionnelles

C’est avec un intérêt toujours renouvelé que nous nous engageons dans ces rencontres, parfois « hautes en couleurs », que nous proposent les adolescents et jeunes majeurs.