Saint Mandé

Dernier des établissements à obtenir son autorisation de fonctionnement, en janvier 2010, il n’en reste pas moins celui qui aujourd’hui connaît une expansion de ses services.

A l’origine, la création de cet établissement s’est faite par le « déplacement » du service « T2 », l’un des plus anciens services parisiens. A noter que certains membres de l’équipe de thérapeute actuelle sont toujours présents depuis cette époque. Aussi, sa création sur le territoire val de marnais s’est faite sur demande des autorités de tutelles départementales à la fois compte-tenu du nombre croissant de jeunes issus de ce département pris en charge à Paris, mais également avec une volonté de pouvoir en adresser plus.

A ce jour, notre structure est composée d’un directeur, d’une cheffe de service, de deux assistantes et d’une éducatrice spécialisée qui assurent la permanence de l’accueil au bureau et les échanges partenariaux.

Notre capacité d’accueil autorisé par le département est de 32 jeunes, exclusivement val-de-marnais.

Comme pour les autres établissements de l’association, notre travail s’appuie sur un réseau de partenaire développé sur le territoire d’implantation. La diversité des acteurs présents, nous permet de travailler avec les institutions en charge :

– de l’insertion professionnelle : la mission locale de Vincennes et autres communes, l’Espace départemental des solidarités (EDI) de Villejuif, l’Action prévention sport (APS) de Champigny… Néanmoins, nous pouvons également être amenés à travailler avec les institutions d’insertion parisiennes telles que le Centre d’initiatives pour l’emploi des jeunes (CIEJ), les missions locales, l’EDI Émergence.

– de soins : Centres médico-psychologique, l’Hôtel Dieu pour les bilans de santé, la Maison des adolescents à Créteil, … Nous initions également des échanges avec des institutions spécialisées dans le traitement de l’addictologie.

– de l’accès au droit : on peut citer la Maison du droit et de la justice mais également la cellule départementale pour les questions des régularisations.

– du logement.

Force est de constater que la dynamique de ce réseau est entretenue par une volonté départementale qui recense, fait rencontrer et met en lien les différentes institutions, notamment au travers de l’élaboration du schéma départemental, mais également et surtout en fonction des situations singulières des jeunes qui nécessitent de chercher les solutions à leurs difficultés.

Une attention particulière est portée à la sphère familiale, avec la possibilité d’associer les détenteurs de l’autorité parentale quand cela est possible.

A l’issue de cette prise en charge, une orientation individualisée tente de concilier la problématique de chaque jeune et l’avancée effectuée dans le dispositif.