les prénoms sont changé
Sarah, 17 ans : « Parfois, je regarde les étoiles et je me demande si on est vraiment seuls dans l’univers. Les adultes nous parlent toujours d’avenir, de carrière, mais moi, je veux comprendre le sens de tout ça. Pourquoi on est là ? J’ai l’impression qu’on court tous après quelque chose sans savoir quoi exactement. Je crois en l’humanité malgré tout ce qu’on entend aux infos. Je vois mes amis qui s’engagent pour le climat, qui créent des associations, qui rêvent d’un monde meilleur. On n’est pas que des ados accros aux réseaux sociaux comme on nous décrit souvent. »
Lucas,17 ans : « L’amour, c’est compliqué. Les adultes nous disent qu’on est trop jeunes pour comprendre, mais nos émotions sont réelles. Quand j’ai le cœur brisé, ça fait aussi mal que pour n’importe qui d’autre. Je crois que l’amour peut tout changer, même si ça fait peur. J’espère trouver quelqu’un qui me comprendra vraiment, qui verra au-delà des apparences. En attendant, j’apprends à m’aimer moi-même, même si c’est pas toujours facile. »
Emma, 18 ans : « Le monde change tellement vite. L’intelligence artificielle, le changement climatique, les tensions internationales… Parfois ça me fait peur, mais je refuse de me laisser paralyser. Je veux être actrice du changement. Je crois qu’on a le pouvoir de faire bouger les choses. Avec mes amis, on développe des projets locaux, on s’entraide. Les réseaux sociaux nous permettent de nous connecter avec des jeunes du monde entier qui partagent nos préoccupations. On n’est pas seuls. »
Mehdi, 18 ans : « La religion, c’est personnel. Mes parents sont croyants, et moi aussi, mais différemment. Je me pose beaucoup de questions. Comment concilier foi et science ? Comment garder espoir quand on voit tant de conflits au nom de la religion ? Je crois qu’on peut être spirituel tout en étant moderne. L’important c’est le respect mutuel, comprendre que chacun a son chemin. »
Léa, 20 ans : « L’école nous prépare-t-elle vraiment à la vie ? On nous bourre le crâne de formules et de dates, mais qui nous apprend à gérer nos émotions, à communiquer, à comprendre l’argent ? Je rêve d’une éducation différente, plus humaine. Je crois en un système qui nous permettrait de développer nos talents uniques plutôt que de nous formater. J’espère devenir prof un jour, pour changer les choses de l’intérieur. »
Thomas, 18 ans : « La technologie, c’est un couteau à double tranchant. D’un côté, elle nous ouvre des possibilités infinies, de l’autre, elle nous isole parfois. Je passe des heures à coder, à créer des applis, mais je fais aussi attention à garder du temps pour voir mes amis en vrai, pour faire du sport. Je crois qu’il faut trouver un équilibre. L’avenir sera technologique, mais il ne faut pas perdre notre humanité en route. »
Julie, 19 ans : « Je me sens différente, et pendant longtemps ça m’a fait souffrir. Maintenant, je commence à comprendre que c’est une force. Être soi-même, c’est le plus beau des cadeaux qu’on puisse se faire. Je crois en un monde où chacun pourra être accepté tel qu’il est. J’espère que notre génération saura créer cette société plus tolérante, plus ouverte. On a tous quelque chose d’unique à apporter. »